Eco-conception : un impact dès la créa
Le marketing et la communication sont souvent pointés du doigt pour leur rôle dans la société de consommation et un certain « retard à l’allumage » dans l’accompagnement de la transformation environnementale de la société. Mais le secteur est conscient de sa responsabilité vis-à-vis des publics. Adopter de meilleures pratiques, cela passe par des choix raisonnés dès l’amont d’une action de communication, car chaque détail compte.
Une réflexion de fond
Entreprises comme professionnels de la communication interrogent leur manière de communiquer, leurs messages… et les moyens utilisés pour les délivrer. Car dans la conception et la création même d’un outil de communication, chaque choix peut être vertueux. En lien avec nos clients et leurs demandes, nous cherchons, chez JUUD, à intégrer nous aussi les bons réflexes à chaque étape de notre travail.
Sur le fond, la communication responsable est définie par l’ADEME comme « valorisant les engagements de l’entité communicante dans les domaines environnementaux ou sociaux, ainsi qu’à responsabiliser les destinataires du message (consommateurs, citoyens…) ». Elle recouvre ainsi tout le champ des actions RSE de l’annonceur, ses bonnes pratiques et celles qu’il recommande à ses cibles. La communication responsable implique aussi transparence et honnêteté dans ses messages, pour que sa démarche ne tombe pas dans l’écueil du greenwashing.
Des outils pour produire plus responsable
Sur la forme, en tant qu’acteur concevant des actions de communication, nous sommes très attentifs à contribuer à une communication plus écologique et responsable. A chaque étape d’un projet de communication, des partis pris peuvent faire la différence. En fonction des objectifs et des demandes de nos clients, mais également comme force de proposition pour les aider à mieux communiquer, nous sommes attentifs à nos choix.
- Des graphismes éco-responsables pour réduire les coûts écologiques de production : moins gourmands en encres ou en affichage, ils réduisent les aplats de couleurs, font appel à des polices de caractère plus light… qu’il s’agisse de supports imprimés ou numériques. Cela tombe bien : la tendance actuelle est aux designs allégés et épurés, en phase avec ces objectifs.
- Des choix d’impression raisonnés: Si les supports imprimés ne sont pas toujours moins écologiques que les supports digitaux (très consommateurs d’énergie), il est possible de réduire significativement leur impact. En imprimant moins d’exemplaires pour éviter le gaspillage, en allongeant leur durée de vie, en réduisant le nombre de pages, en choisissant des modes d’impression écologiques (Imprim’Vert ®), en choisissant des papiers recyclés etc.
- Des supports inclusifs qui luttent contre le sexisme et les stéréotypes en favorisant la diversité dans leurs illustrations ou leurs codes visuels, qui proposent des moyens d’accès pour les personnes porteuses de handicap (versions audio, sites web accessibles…).
- Des sites internet et vidéo moins gourmands en ressources avec des couleurs plus sombres, des images légères, une plus basse résolution, la suppression de la lecture automatique des vidéos, un hébergement qui utilise des énergies renouvelables par exemple.
Des référentiels pour s’améliorer
Pour encadrer les pratiques de la communication responsable, des processus comme l’Analyse du Cycle de Vie ou le Bilan Carbone existent, ainsi que des référentiels rigoureux. L’ADEME publie depuis plusieurs années un guide de la communication responsable qui présente les démarches vertueuses. Norme ISO 26000, labels Copying Paper, PEFC ou FSC… Autant d’écolabels qui offrent bonnes pratiques et structuration pour sans cesse se renouveler. Car l’éco-responsabilité est une démarche continue d’amélioration !