Moodboards : nos 10 conseils pour en faire un outil créatif
Avant de parler logo, charte graphique ou identité de marque, un outil aussi simple que puissant peut vous aider à poser les premières pierres d’un projet visuel : le moodboard. Chez JUUD, nous le considérons comme une étape précieuse, que l’on crée parfois main dans la main avec nos clients. Il est même tout à fait possible de réaliser vous-même un moodboard en amont de votre collaboration avec une agence. Cela vous aidera à clarifier vos objectifs, à structurer vos inspirations, à mettre des images sur des intuitions. Et surtout, à nourrir les premiers échanges avec les bonnes intentions visuelles.
Mais un bon moodboard ne s’improvise pas ! Alors on vous partage ici nos 10 conseils maison, issus de notre quotidien de créatives.
1. Ne pas se brider
Le premier réflexe ? Combattre l’autocensure. Un moodboard n’est pas un cahier des charges ni une charte graphique figée. C’est un réservoir d’inspirations, une matière brute, un terrain de jeu. Ilona, Designeuse graphique, le rappelle : « Il ne faut pas se mettre de contraintes. Un moodboard, c’est vivant, évolutif. Ce n’est pas un résultat, c’est une inspiration. »
Alors on ouvre grand les vannes et on laisse venir tout ce qui nous parle : images, mots, matières, détails…
2. Poser une intention de départ
Avant d’accumuler les images, posez-vous quelques questions : quelle ambiance est-ce que je souhaite transmettre ? Quel univers, sobre et minimaliste ou foisonnant ? Quel ton, chaleureux et humain ou technique ? Une touche de nature, un esprit très graphique ?
Définir une intention vous aidera à garder le cap et à faire des choix cohérents.
3. Multiplier les sources
Pinterest est un incontournable, mais ce n’est la Bible ! Pour enrichir votre moodboard, variez les terrains d’exploration : Instagram, Behance, Dribbble, magazines, musées, photos prises dans la rue… Notre Directrice Artistique Mathilde, par exemple, fait sa veille sur le web mais aussi dans son quotidien : « On trouve l’inspiration partout : sur les réseaux, dans une expo, en regardant la signalétique d’un bâtiment. Il faut juste avoir l’œil ouvert. »
4. Varier les éléments
Un bon moodboard ne se résume pas à une mosaïque de jolies photos. Plus il est riche et pluriel, plus il sera utile. Pensez à intégrer :
- Des textures et des motifs,
- Des exemples de typographies,
- Des palettes de couleurs,
- Des mots-clés,
- Des logos ou éléments de marques existants
- Des œuvres d’art, des vêtements, des objets…
Tout ce qui alimente une ambiance compte ! Et tout est bon à piocher.
5. Savoir trier après avoir exploré
Après la phase d’ouverture, place à la sélection. Trop d’images tuent l’image. Préférez la lisibilité à la redondance. Conservez ce qui vous parle le plus en évitant les répétitions : elles risquent de vous faire oublier des aspects importants ou de brouiller le message.
Un moodboard réussi, c’est celui qui exprime peu, mais bien.
6. Regrouper par axes si besoin
Vous avez plusieurs idées ? Plusieurs pistes ? Il est parfois difficile de tout faire cohabiter sur un seul moodboard. Dans ce cas, n’hésitez pas à en faire plusieurs, chacun autour d’un axe fort. Cela permet de visualiser plusieurs directions, avant de trancher. Et si vous ne savez pas choisir, votre agence est là pour vous aider à trier.
7. Soigner la mise en forme
Le fond compte autant que le contenu. Un fond blanc valorise et laisse la place aux images, mais une texture ou une couleur bien choisies peuvent contribuer à l’ambiance recherchée. Sur le plan pratique, vous pouvez utiliser Illustrator, Canva, un tableau Pinterest ou pourquoi pas Powerpoint ? L’important, c’est la cohérence visuelle et la lisibilité du tout.
8. Ne pas oublier que c’est un outil, pas une finalité
Le moodboard n’est pas gravé dans le marbre. Il évolue, il s’affine, parfois, il pivote. C’est une boussole plus qu’une carte. Maëla, Chargée de communication, résume très bien son rôle : « Le moodboard, c’est la première brique, un pilier pour la suite. Il permet de se projeter dans l’univers qu’on veut transmettre ».
9. S’amuser !
Créer un moodboard, c’est aussi prendre plaisir à explorer, à assembler, à construire un univers. Ce n’est pas une tâche ingrate, purement technique, mais une étape créative à part entière. Alors amusez-vous et lâchez-vous. Laissez parler vos goûts, vos intuitions, vos coups de cœur…
10. En discuter avec votre agence
Une fois ce travail réalisé, place à l’échange avec les pros. Un moodboard partagé, c’est un formidable support de brief, qui permet de démarrer la collaboration sur de bonnes bases.
Marie, Directrice de JUUD, confirme : « Quand un client vient avec un moodboard, les échanges sont plus riches. Cela nourrit notre réflexion créative et nous permet de mieux cerner les attentes. »
Créer un moodboard est un formidable moyen de poser vos idées, d’exprimer vos envies, de structurer vos inspirations. En solo, pour clarifier votre projet. Ou en duo avec une agence comme JUUD, pour les transformer en une identité forte, cohérente, singulière. Alors, on se lance ?
